Bénin : agro-écologie : les filets anti-insectes plus rentables que les insecticides
Au Bénin, les maraîchers savent non seulement planter les choux mais aussi tirer tout le bénéfice de leurs cultures grâce à une technique innovante élaborée en partenariat avec le Cirad.
Pour éviter l'achat et l'usage de pesticides, ils utilisent des filets de protection anti-insectes pour leurs cultures. Preuve est donnée aujourd'hui de l'intérêt économique de cette technique : les chercheurs viennent de montrer que l'utilisation de filets est deux fois plus rentable que l'usage de pesticides. Elle permet également de tripler les marges nettes sur les productions. Les maraîchers bénéficient par ailleurs de productions et de revenus plus stables et mieux maîtrisés que dans les systèmes utilisant des insecticides.
Cette lutte physique, qui consiste à poser des filets sur les cultures, est née d'un constat alarmant : l'usage excessif d'insecticides de synthèse sur les cultures provoque l'apparition de résistances chez les insectes, ce qui a pour conséquence de limiter l'efficacité de ces insecticides et de pousser les maraîchers à en utiliser toujours plus, avec des effets très dommageables pour la santé humaine.
BioNetAgro, le projet dont découle cette étude coût-bénéfice, a été financé par l'USAID et le Cirad et mené par le Cirad et la Michigan State University en partenariat avec KARI (Kenya), Egerton University (K), Icipe (K), INRAB (Benin), Université Abomey Calavi (Be), ONG APRETECTRA (Be) et A to Z Textile Mills (Tz).
Agence News Press le 01/02/2016
Pour éviter l'achat et l'usage de pesticides, ils utilisent des filets de protection anti-insectes pour leurs cultures. Preuve est donnée aujourd'hui de l'intérêt économique de cette technique : les chercheurs viennent de montrer que l'utilisation de filets est deux fois plus rentable que l'usage de pesticides. Elle permet également de tripler les marges nettes sur les productions. Les maraîchers bénéficient par ailleurs de productions et de revenus plus stables et mieux maîtrisés que dans les systèmes utilisant des insecticides.
Cette lutte physique, qui consiste à poser des filets sur les cultures, est née d'un constat alarmant : l'usage excessif d'insecticides de synthèse sur les cultures provoque l'apparition de résistances chez les insectes, ce qui a pour conséquence de limiter l'efficacité de ces insecticides et de pousser les maraîchers à en utiliser toujours plus, avec des effets très dommageables pour la santé humaine.
BioNetAgro, le projet dont découle cette étude coût-bénéfice, a été financé par l'USAID et le Cirad et mené par le Cirad et la Michigan State University en partenariat avec KARI (Kenya), Egerton University (K), Icipe (K), INRAB (Benin), Université Abomey Calavi (Be), ONG APRETECTRA (Be) et A to Z Textile Mills (Tz).
Agence News Press le 01/02/2016
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