L'Afrique dans le viseur de l'Italie
Le premier ministre et le président de la République s’apprêtent à partir pour l’Afrique, continent retenu stratégique pour l’avenir de la péninsule.
On a vu et entendu le Premier ministre Matteo Renzi en Afrique, on va y voir et entendre aussi cette année le président de la République italienne, Sergio Mattarella. Le premier s’apprête à revenir en Afrique pour la troisième fois, avec sa tournée du 1er février qui le conduira au Nigéria, au Ghana et au Sénégal. Le second a prévu d’entamer le contact direct avec l’Afrique subsaharienne par le pays qui abrite son organisation continentale, l’Union africaine, l’Ethiopie. Aujourd’hui aux prises avec une grave sécheresse qui menace ses populations, l’Ethiopie est aussi une partenaire de poids de l’Italie qui y mène une activité multisectorielle déterminante.
Mais le président Sergio Mattarella se rendra également au Cameroun, touchera aussi le cœur du continent au cours de son voyage. En effet, il visitera le Cameroun qui est, en Afrique centrale, un des pays où la coopération et l’humanitaire italiens ont déjà donné à se voir au cours de ces dernières années. Santé, éducation et agriculture sont quelques-uns des domaines où le know-how italien au Cameroun peut être contemplé. En juin prochain, l’Italie sera d’ailleurs l’invitée d’honneur du Festivan international du café de Yaoundé.
A Rome, on souligne que le voyage de M. Renzi vise à raffermir surtout les liens économiques avec cette partie du continent d’où se dégage un dynamisme économique loué par tous. Son premier voyage le conduisit en 2014 au Mozambique, au Congo-Brazzaville et en Angola. Le deuxième, en juillet 2015, fut consacré au Kenya et, déjà, à l’Ethiopie. Le Premier ministre italien ne fait pas mystère de la volonté de son pays de reconnaître un rôle-clé à l’Afrique pour la sécurité énergétique de son pays « pour les trente prochaines années ».
L’Italie a aussi beau jeu de faire valoir que c’est au moment où les économies africaines risquent de connaître de sérieuses difficultés du fait de l’effondrement des prix de beaucoup de matières premières, tel le pétrole, qu’il faut marquer sa solidarité avec ce continent. Sans parler de la tenaille qu’exerce chaque jour un peu plus le djihadisme violent, dont les manifestations en Afrique du Nord exigent une réponse cohérente de l’ensemble de la communauté internationale. Rome exerce dans ce sens une offensive diplomatique multilatérale pour faire revenir la normalité dans un pays comme la Libye, africain et méditerranéen.
« Nous voulons reprendre et intensifier des rapports avec un réseau de pays qui, ces années, ont été quelque peu ‘oubliés’ en Italie », indique un communiqué de la primature italienne. M. Renzi qui se félicite depuis peu du « retour » de son pays sur la scène internationale, ajoute que ce retour implique de se positionner idéalement sur l’échiquier international. Il s’agit, soutient-il, de promouvoir « une nouvelle vision du développement », moins verticale et plus ancrée sur la sacro-sainte règle du gagnant-gagnant sans a priori ni préséance qui établissent des barrières d’obligation entre, d’un côté des pays riches et, de l’autre, des pays pauvres ; des donateurs et des récepteurs figés dans une attitude coulée dans les traditions de l’histoire.
Adiac-congo
Le 29/01/2016
https://plus.google.com/u/1/communities/117342018457607683755
Mais le président Sergio Mattarella se rendra également au Cameroun, touchera aussi le cœur du continent au cours de son voyage. En effet, il visitera le Cameroun qui est, en Afrique centrale, un des pays où la coopération et l’humanitaire italiens ont déjà donné à se voir au cours de ces dernières années. Santé, éducation et agriculture sont quelques-uns des domaines où le know-how italien au Cameroun peut être contemplé. En juin prochain, l’Italie sera d’ailleurs l’invitée d’honneur du Festivan international du café de Yaoundé.
A Rome, on souligne que le voyage de M. Renzi vise à raffermir surtout les liens économiques avec cette partie du continent d’où se dégage un dynamisme économique loué par tous. Son premier voyage le conduisit en 2014 au Mozambique, au Congo-Brazzaville et en Angola. Le deuxième, en juillet 2015, fut consacré au Kenya et, déjà, à l’Ethiopie. Le Premier ministre italien ne fait pas mystère de la volonté de son pays de reconnaître un rôle-clé à l’Afrique pour la sécurité énergétique de son pays « pour les trente prochaines années ».
L’Italie a aussi beau jeu de faire valoir que c’est au moment où les économies africaines risquent de connaître de sérieuses difficultés du fait de l’effondrement des prix de beaucoup de matières premières, tel le pétrole, qu’il faut marquer sa solidarité avec ce continent. Sans parler de la tenaille qu’exerce chaque jour un peu plus le djihadisme violent, dont les manifestations en Afrique du Nord exigent une réponse cohérente de l’ensemble de la communauté internationale. Rome exerce dans ce sens une offensive diplomatique multilatérale pour faire revenir la normalité dans un pays comme la Libye, africain et méditerranéen.
« Nous voulons reprendre et intensifier des rapports avec un réseau de pays qui, ces années, ont été quelque peu ‘oubliés’ en Italie », indique un communiqué de la primature italienne. M. Renzi qui se félicite depuis peu du « retour » de son pays sur la scène internationale, ajoute que ce retour implique de se positionner idéalement sur l’échiquier international. Il s’agit, soutient-il, de promouvoir « une nouvelle vision du développement », moins verticale et plus ancrée sur la sacro-sainte règle du gagnant-gagnant sans a priori ni préséance qui établissent des barrières d’obligation entre, d’un côté des pays riches et, de l’autre, des pays pauvres ; des donateurs et des récepteurs figés dans une attitude coulée dans les traditions de l’histoire.
Adiac-congo
Le 29/01/2016
Italie |
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